Nuno Melo Sousa (1988) vit et travaille à Penafiel, dans le nord du Portugal, depuis 2012.
Il dessine et peint parfois, mais il dessine surtout : sur les murs, sur le papier et sur les tables, car la lenteur de l’acte de construction lui donne envie d’immédiateté.
Nuno a enseigné à l’INDA – Université Chulalongkorn, à Bangkok, en Thaïlande, à l’Accademia di Architettura di Mendrisio, en Suisse, et enseigne actuellement le Projecto IV à l’École d’architecture de Porto – FAUP.
Il a dirigé des ateliers tels que Porto Academy 2021, UdGirona International Workshop 2025, a exposé ses dessins et donné des conférences dans plusieurs universités et lieux.
Nuno a remporté le prix international d’architecture BigMat 2023 dans la catégorie petite échelle avec la maison Tâmega et est nominé pour le prix Mies de l’UE 2026 avec Corcet.
Écrire et jouer de la musique est une thérapie pour Nuno, qui joue de la batterie et du synthétiseur avec Muay. Il préfère dessiner sur place plutôt que sur CAD.
One, two, three, more, many tables
Un toit peut être une table.
Avec des pieds, des bras, des appuis, des structures légères ou lourdes, opaques ou diaphanes, lisses ou rugueuses.
Un plan avec quatre pieds. Ou seulement trois. Ou deux fixés au sol avec un plateau au-dessus.
Ils créent des espaces au-dessus, où nous nous perchons pour voir plus loin.
Ils abritent des espaces en dessous, où nous nous allongeons à l’ombre ou parce qu’on a peur de la pluie et du vent.
Des tables pour s’asseoir et créer, pour converser et s’abriter, pour réfléchir ou dormir.
Des structures spatiales en acier, en fer, en plastique, en béton, en tissu.
À l’intérieur ou à l’extérieur : d’autres bâtiments, dans un parc, sur la plage, sur une colline ou une montagne.
Pour l’action ou la détente.
Le projet est conçu comme une expérience continue, dans laquelle l’expérimentation sur place est fondamentale pour l’apprentissage, et le temps passé dans le lieu où les choses sont construites est nécessaire pour que ce qui est construit acquière le souffle de la consistance.
En tant qu’attitude « fondamentale », nous réfléchirons aux notions de lieu et d’intention, en faisant émerger le design en réponse à la question comme une synthèse : l’archaïque, le possible, le capable, ou même le technologique – celle de l’ingénuité et de la vertu.
