Simulaa est un cabinet d’architecture fondé à Naarm par Andre Bonnice et Anna Jankovic. Le travail du cabinet se caractérise par une analyse réfléchie et une approche fondée sur la recherche qui privilégie la réflexion conceptuelle basée sur le temps.
Leur travail couvre un large éventail d’échelles et de contextes, explorant la manière dont l’architecture peut répondre et agir dans un monde défini par des limites environnementales, des systèmes interrelationnels et des temporalités superposées. Bonnice et Jankovic sont tous deux professeurs d’architecture, enseignant et menant des recherches, respectivement à l’université de Melbourne et à l’université RMIT.
Additions and Adaptations
Une idée fausse persistante veut que l’architecture soit imperméable au monde naturel, indépendante des forces écologiques. En réalité, aucun bâtiment n’est hermétique ; chaque ouvrage est interconnecté avec les courants d’air, les conditions météorologiques, la croissance des plantes, la vie microbienne et le passage du temps. À l’ère de la transition écologique, l’architecture doit résister à la tentation de dominer ou de contrôler ces dynamiques, et devenir plutôt un médiateur, qui reconnaît l’interdépendance et donne forme aux relations de coexistence.
Le workshop sera organisé autour d’activités de détection et de création à travers Barcelone. Les participants expérimenteront avec des outils et des techniques permettant de révéler des conditions négligées grâce à l’enregistrement vidéo temporel, à la détection environnementale et à la cartographie de la biodiversité à l’aide d’iNaturalist. Cela permettra de représenter les flux d’énergie, de matière et les interrelations, non pas comme des aboutissements, mais comme des dispositifs de spéculation, situant l’architecture dans le cadre d’un système plus large.
De la détection, le workshop passe à l’assemblage. Les participants travailleront rapidement, expérimentant à travers de petites interventions qui soutiennent à la fois la vie humaine et la non humaine. Ces prototypes permettront de tester comment l’architecture et les infrastructures conçues pour les humains peuvent également servir à d’autres, pour retenir l’eau dans des conditions de sècheresse, fournir de l’ombre aux bryophytes, créer des surfaces d´ancrage pour les lichens, ou offrir des perchoirs aux oiseaux et des crevasses aux insectes.